Couples mythiques du cinéma

Saison 2

4 documentaires de 52′ – 2017

Ecrits et réalisés par Bertrand Tessier et Anne-Cécile Genre
Musique originale de Gérard Cohen

Diffusé sur OCS Géants

Les stars sont les ouvre-boîtes de notre imaginaire. À travers elles, on projette nos désirs, nos fantasmes, nos rêves. Deux artistes qui s’aiment, c’est l’émotion au carré. On vit avec elles, on rit avec elles, on pleure avec elles… À chaque génération ses emblèmes : les couples mythiques sont devenus les repères de notre mémoire. Mais ils sont aussi une manière d’entrer au cœur même de la création artistique. Ils se servent mutuellement, comme pour se grandir l’un l’autre. Complémentaires et indissociables. Chaque fois, ils sont aussi le miroir de leur époque.

Katharine Hepburn et Spencer Tracy

Ils sont le couple par excellence du cinéma hollywoodien des années 40 et 50 : ils partagent l’affiche de 9 films – dont les désormais classiques « La Femme de l’année » et « Madame Porte la Culotte » – et ils donnent l’impression d’avoir vieilli ensemble… Pourtant, ils sont loin de former un couple aussi classique à la ville qu’à l’écran. Katharine Hepburn et Spencer Tracy sont avant tout des titans du cinéma aux personnalités explosives. Hepburn, réputée pour son excentricité et son dynamisme, est tombée amoureuse de Tracy, l’éternel second rôle déprimé et mélancolique. Aux côtés de Daniel Selznick, qui a connu les deux acteurs, mais aussi d’historiens et d’écrivains spécialistes du cinéma, nous retraçons le parcours chaotique de deux stars qui se rencontrent tardivement, mais vivent alors une grande histoire d’amour… cachée. Alors que Tracy et Hepburn incarnent des couples mariés dans leurs films, ils se sont aimés secrètement pendant plus de 25 ans. Preuve que la réalité dépasse parfois la fiction…

Barbara Stanwyck et Robert Taylor

Le 14 mai 1939, la presse d’Hollywood est en ébullition : Barbara Stanwyck vient d’épouser Robert Taylor. Stanwyck, actrice au jeu magistral qui puise dans son passé difficile une authenticité inégalée – et n’a pas encore interprété le rôle de sa vie dans « Assurance sur la Mort ». Et Taylor, pur produit des studios surnommé « le plus beau profil de l’Amérique », en quête de légitimité. Sur le papier, ce mariage ressemble à s’y méprendre à une manipulation médiatique, une opération orchestrée par les studios pour faire vendre des magazines et attirer les fans au cinéma. Il y a pourtant une véritable histoire d’amour derrière l’union des deux stars. Des biographes et historiens du cinéma reviennent sur cette romance atypique qui s’inscrit en plein âge d’or des studios : depuis l’arrivée du cinéma parlant, pour lequel Stanwyck quitte les planches de Broadway, jusqu’à la concurrence de la télévision, en passant par le MacCarthysme – qui offrira à Robert Taylor le rôle le plus dramatique de sa carrière….

Jean Harlow et William Powell

Jean Harlow a été la première star blonde platine de l’histoire du cinéma, un mélange de sensualité et d’innocence qui préfigure Marilyn Monroe. Pourtant, elle n’a jamais rêvé que de se marier et d’avoir des enfants. Mais entre l’omniprésence de sa mère, qui vit à travers elle se propres rêves de gloire, et le cynisme des studios hollywoodiens, ses trois premiers mariages ont été des échecs. Quand elle s’éprend de William Powell, autre star de la MGM, incarnation de l’américain affable élégant et courtois, elle voit en lui le père idéal qu’elle a toujours cherché. Elle est prête à arrêter sa carrière pour l’épouser et avoir des enfants. Mais en 1937, à 26 ans seulement, elle meurt, emportée par une maladie des reins…

Clark Gable et Carole Lombard

Clark Gable est l’incarnation du séducteur type : viril, robuste, fonceur, mais aussi rassurant et protecteur. Son nom est à jamais associé au Rett Butler de « Autant en emporte le vent ». Carole Lombard a été la reine de la comédie américaine. A sa beauté flamboyante, elle ajoutait un humour cinglant et une fantaisie débridée. Ils se sont aimés, ils se sont mariés, ils ont été heureux, incarnant le couple idéal aux yeux du monde entier. Mais la mort prématurée de Carole Lombard dans un accident d’avion en 1942, à 34 ans seulement, a fait basculer leur histoire dans la tragédie. Clark Gable ne quittera jamais le ranch qu’ils partageaient dans la vallée de Los Angeles et, à sa mort en 1960, il sera enterré à ses côtés…

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